Le but de cet article est de décrire la réforme récente du programme d’évaluation des étudiants au niveau provincial de la Colombie-Britannique, incluant la transition à l’évaluation électronique, dans le contexte de l’évaluation à grande échelle au Canada et l’évolution des évaluations provinciales des élèves en Colombie-Britannique sur plusieurs décennies.
Le Canada est une confédération de 10 provinces et 3 territoires. Les domaines de responsabilités sont divisés entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux/territoriaux. Le niveau fédéral est responsable de domaines tels que la défense nationale, les affaires étrangères, la pêche, l’immigration et la citoyenneté, alors que les provinces et territoires sont responsable de domaines comme les services sociaux, la santé, les forêts, les routes et l’éducation. Puisqu’il n’y a pas de département national de l’éducation, chaque province et territoire établit ses propres politiques liés à des aspects tels que le programme d’étude, la certification des enseignants ainsi que l’évaluation et la communication des progrès d’apprentissages des élèves.
Les évaluations provinciales des étudiants ont été réalisés dans la plupart des provinces canadiennes depuis plusieurs années. En général, les évaluations sont sommatives en nature, fournissant des informations à tous (par exemple, les ministères, les conseils scolaires, parents/gardiens et le public) à propos de comment les étudiants performent par rapport aux standards provinciaux, et par extension, à quel point le système d’éducation performe. Néanmoins, comme déjà mentionné, le but général du programme d’évaluation provincial est de fournir des informations pour la responsabilisation et l’amélioration de l’apprentissage des étudiants. La plupart des programmes d’évaluations testent les étudiants en littérature (lecture et/ou écriture) et en mathématique, bien que d’autres sujets soient évalués dans certaines provinces.
La Colombie-Britannique a une longue histoire d’évaluations provinciales des étudiants, ayant administré des examens provinciaux standardisés depuis la fin des années 1800. L’angle/focus du programme d’évaluation, cependant, a évolué remarquablement au cours des années. Les examens de fin d’études en lecture, écriture et mathématique furent administrés jusqu’en 1973 et ensuite annulées à cause de préoccupations à propos de, ce qui était perçu comme, l’utilisation inappropriées des résultats. Un nouveau programme d’évaluation des étudiants fut introduit en 1975 pour remplir le vide d’informations résultant de l’annulation des examens de 12e année. Le nouveau programme, appelé le Programme Provincial d’Évaluation d’Apprentissage, a évalué les étudiants de 4e, 8e et 12e année pour plusieurs années. (Quand les examens de 12e année furent réintroduit en 1984, les années évaluées devinrent la 4e,7e et 10e.) Le but de ce programme était de surveiller le progrès des étudiants dans la province, et les résultats devaient être utilisés pour modifier le curriculum, choisir les ressources pédagogiques, et éclairer la formation et le perfectionnement des enseignants. En plus de l’anglais et des mathématiques, le programme a mesuré le progrès des étudiants dans d’autre sujets comme l’éducation physique et la santé, science et étude sociale. Typiquement, le programme était administré sur un sujet annuellement. Pour les sujets comme l’écriture et l’éducation physique qui demandaient une longue notation fait à la main, un échantillon d’étudiants provinciaux ont été utilisés. Sinon, un processus d’échantillonnage matriciel a été employé dans lequel chaque étudiant dans une année donnée répondait à un des trois ou quatre livrets qui, combinés, couvraient le curriculum. Initialement, les résultats étaient fournis seulement par les districts scolaires – aucun résultat des écoles ou d’étudiant individuel n’ont été rapporté. Cependant, en réponse aux requêtes des directeurs d’école, les résultats (particulièrement en lecture et mathématique) ont été éventuellement disponible au niveau des districts scolaires et des écoles. Depuis que ce programme a été administré sur un sujet annuellement, les informations reliées à n’importe quel sujet étaient disponible infréquemment. Conséquemment, le gouvernement provincial a pris la décision d’introduire les Évaluations de Compétences Fondamentales (ÉCF) en lecture, écriture et math en 4e, 7e, et 10e années qui furent introduit en 1999. Comme mentionné précédemment, en 1984, les examens de fin d’années ont été réintroduis, et éventuellement, plus de 20 examens de fin de cours basé sur le curriculum furent administrés. Tous les étudiants ont été requis de s’asseoir pour les examens provinciaux pour recevoir des crédits pour l’achèvement de cous d’étude dans le programme de graduation. Ces examens provinciaux valaient jusqu’à 50% de la note final, combinant le résultat de l’examen et les résultats en classe pour produire un score final. En addition aux rapports aux étudiants individuels, des informations sommaires étaient fournis au niveau provincial, des district scolaires et des écoles. Les étudiants diplômés avaient aussi l’option d’écrire un examen de bourse séparé dans des matières données pour se qualifier pour une bourse. En 2016, le gouvernement de Colombie- Britannique a annoncé que les examens provinciaux d’écoles secondaires seraient abandonnés; l’évaluation de fin d’études furent progressivement éliminés en 2016 et 2019.
À travers de la dernière décennie, la Colombie-Britannique a entrepris une réforme substantielle de son programme d’études et de son cadre d’évaluation. Cette réforme visait à rendre l’éducation plus pertinente, plus engageante et plus adaptée à un monde moderne et en évolution. Même si la réduction des écarts de réussite entre les étudiants autochtones et non-autochtones était un objectif explicite du nouveau programme d’études, il y avait un désir d’intégrer les modes de pensée autochtones dans le programme et la culture scolaire d’une manière qui profiterait à tous les élèves. Au lieu d’être construit autour d’un grand nombre de résultats d’apprentissage prescrits axés sur le contenu, le programme révisé utilise une approche basée sur les concepts et axée sur les compétences qui équilibre les normes d’apprentissage du contenu (ce que les étudiants devraient savoir) avec les normes d’apprentissage des compétences du programme (ce que les étudiants devraient être capable de faire). Les examens provinciaux d’obtention du diplôme, passé de la 10e à la 12e année, ont été supprimés et remplacés par un nouveau programme d’obtention du diplôme axé sur l’application des connaissances. L’utilisation des notes à l’école primaire et des scores en pourcentage au secondaire a été abandonnée au profit d’une évaluation formative des compétences de base. Aujourd’hui, tous les élèves des 4e, 7e, 10e et 12e années (anglais et français) doivent passer des évaluations annuelles en mathématique et/ou en littérature (lecture et écriture) comme suit : 4e et 7e années, littérature et mathématique (programme ÉCF), évaluation en littérature et en mathématique en 10e année et en littérature en 12e année (programme de fin d’études). Les évaluations ne contribuent pas aux notes finales ni aux bulletins scolaires des élèves; les résultats sont rendus publics à l’échelle provinciale, ainsi que par école et district. Bien que les résultats d’évaluation ne soient pas pris en compte dans les notes finales des élèves, la participation des élèves de 10e et 12e années est requise pour l’obtention du diplôme.
Les ÉCF, qui sont administrés chaque année à l’automne (du début octobre au début novembre), ne sont pas classés comme formatifs ou sommatifs. « Les résultats des ÉCF peuvent être utilisés de manière formative ou sommative pour :
Soutenir chaque élève en fournissant des informations descriptives pour l’établissement d’objectifs (c’est-à-dire en utilisant les informations de l’échelle de compétence pour définir de nouveaux objectifs d’apprentissage).
Fournir des informations supplémentaires au éducateurs, leur permettant d’identifier les points forts et les points faibles.
Fournir aux écoles, aux districts et au ministère de l’Éducation et des principaux groupes d’intervenants.
Décrire les niveaux de compétence de sous-groupes d’une population (par exemple, les étudiants autochtones) à l’intention des écoles, des districts, du ministère de l’Éducation et des principaux groupes d’intervenants.
Aider à éclairer la prise de décision à tous les niveaux du système d’éducation concernant les performances en littérature et en mathématique.
Fournir des informations aux écoles, aux districts et au ministère de l’Éducation concernant les tendances de performance au fil du temps » (p.2).
Les évaluations de la lecture, de l’écriture et de mathématique comportent à la fois des questions à réponse choisie et des questions à réponse construite. Les composantes à réponse écrite comprennent des tâches d’écriture et des tâches de résolution de problèmes en mathématique. Les évaluations durent environ quatre heures en classe. Il y a trois éléments principaux : l’activité de collaboration, le livret de l’élève et l’évaluation en ligne.
Avant l’évaluation de l’élève, une activité de collaboration de groupe de 15 minutes dirigée par l’éducateur a lieu. Cela donne aux élèves la possibilité de choisir l’un des deux thèmes sur lesquels ils aimeraient se concentrer pendant la partie littérature du livret de l’élève. Les élèves se préparent en travaillant ensemble en équipes ou en paires pour réfléchir et discuter des deux thèmes de littérature proposés comme choix.
Les questions du livret de l’élève sont toutes des questions écrites à réponse construite, qui sont notés par les éducateurs en référence à des grilles de notation holistiques. Pour la partie littérature du livret, il y a trois questions. Les étudiants doivent sélectionner l’un des deux thèmes optionnels, et chaque thème contient deux textes associés (passages de lecture), avec une question sur chaque texte. La troisième question demande aux élèves de réfléchir profondément au thème et de communiquer leurs liens personnels avec celui-ci. La partie mathématique du livret de l’élève comprend trois questions à réponse construite associées à des contextes réels. Les élèves sont engagés dans la résolution de problèmes (application de concepts mathématiques pour interpréter et résoudre des problèmes) et communiquer leur réflexion.
La composante en ligne du ÉCF utilise une variété de questions à réponse sélectionnée engageantes et interactives pour évaluer les connaissances et la compréhension en littérature et en mathématique (30 questions dans chacun des domaines de littérature et de mathématique). Une variété de types d’éléments sont utilisés, notamment des questions à choix multiples, des points chauds, du glisser-déposer, des menus déroulants, de la saisie de réponses numériques, du séquençage et des questions graphiques interactives. Les questions à réponse choisie sont notées automatiquement.
Une fois le livret de l’élève et les composants en ligne terminés, les étudiants répondent à des questions d’autoréflexion sur le processus d’évaluation (les questions d’autoréflexion ne sont pas notées). Un exemple de question est fourni à la fin du modèle de livret de réponses (lien fourni dans la note de bas de page).
Toutes les questions à réponse construite de la ÉCF sont notées au niveau de l’école ou du district; un financement est fourni pour soutenir les activités de notation. Le ministère fournit un soutien à la notation/à la formation qui comprend :
Un ensemble d’exemples provinciaux pour les réponses des élèves aux questions écrites en littérature et en mathématique
Informations pour aider à organiser la notation
Guides de notation
Assistance à la notation par courriel
Le ministère surveille la notation des écoles et des districts en réévaluant un échantillon de livrets de réponses des élèves de chaque district, ainsi que d’un certain nombre d’écoles indépendantes.
Les rapports ÉCF sont produits au niveau individuel de l’élève, de l’école, du district scolaire et de la province. Sur la base d’une combinaison de toutes les réponses des élèves dans chaque matière, les scores globaux sont calculés pour la lecture, l’écriture et les mathématiques. Les résultats des étudiants sont ensuite classés dans l’un des trois niveaux de l’échelle de compétence : « Émergent », « En bonne voie » ou « En expansion », chacun avec son descripteur respectif. Une fois la saisie des pointages terminée, les rapports individuels des élèves, y compris leurs niveaux de compétence accompagnés de descriptions, sont prêts à être utilisés par les éducateurs et les élèves pour être partagés avec les parents. Ces rapports intermédiaires sont généralement disponibles en fin novembre. Les rapports finaux, traités et analysés par le ministère, sont mis à la disposition des districts scolaires d’ici la fin janvier. Ceux-ci incluent des rapports au niveau des élèves, ainsi que des rapports au niveau des écoles et des districts.
Au lieu d’évaluer des programmes de cours spécifiques, les évaluations provinciales de graduation de 10e année exigent que les élèves mettent en pratique les compétences en mathématique et en littérature, acquises grâce à leur apprentissage dans plusieurs matières, de la maternelle à la 10e année, dans des situations authentiques et réelles. Les évaluations évaluent la capacité des étudiants à appliquer leurs connaissances et compétences et à analyser, raisonner et communiquer efficacement tout en examinant, interprétant et résolvant des problèmes. Les évaluations ne sont pas classées comme formatives ou sommatives; les informations qui en résultent peuvent être utilisées aux deux fins. Les résultats des évaluations provinciales de graduation sont présentés à l’aide d’une échelle de compétence à quatre niveaux : « Émergent », « En développement », « Compétent » ou « En expansion ». En plus d’obtenir 80 crédits de cours pour l’obtention du diplôme, les étudiants doivent participer aux évaluations de mathématique de 10e année et de littérature de 10e et 12e années; les résultats n’ont pas d’impact sur la capacité des étudiants à obtenir leur diplôme. Les évaluations de fin d’études en littérature et en mathématique nécessitent généralement deux heures, bien que les étudiants puissent disposer d’une heure supplémentaire s’ils ont besoin de plus de temps.
L’évaluation en mathématique de 10e année est administrée en ligne et comporte trois volets :
Une section commune dans laquelle les étudiants répondent à un total de 24 questions en ligne à réponse choisie centrées sur quatre tâches (situations) différentes qui sont notées par ordinateur.
Les élèves choisissent deux des quatre questions à réponse construite sur papier disponibles (en fonction des tâches des sections communes); les questions sont notées par les enseignants en référence à des rubriques.
Section d’autoréflexion, dans laquelle les étudiants réfléchissent à leur expérience d’évaluation en répondant à quatre questions à réponse choisie (les réponses ne sont pas notées).
L’ensemble de l’évaluation s’articule autour d’une idée globale et chacune des deux parties de l’évaluation contient sa propre idée principale liée au concept global. L’évaluation en littérature de 10e année est administrée en ligne en trois parties :
Partie A : Les élèves lisent une variété de textes (par exemple, des articles de journaux/magazines, des blogs, des infographies, des publications sur les réseaux sociaux) qui sont liés à l’idée principale de la partie A. Pour montrer qu’ils peuvent analyser et donner un sens aux textes, les élèves répondent à 15 points de questions à réponse choisie et rédigent deux questions à réponse construite : une question organisatrice graphique et une réponse détaillée liée aux textes
Partie B : Cette partie est similaire à la partie A (mais avec un nouvel ensemble de textes liés à une nouvelle idée principale), sauf qu’une fois que les étudiants ont complété les 15 points des questions à réponse choisie, ils doivent choisir l’une des deux « voies » écrites associées à l’idée principale, puis préparés une réponse écrite détaillée pour communiquer leur interprétation personnelle et leurs idées concernant l’idée principale.
Réflexion personnelle : Les élèves répondent à une série de quatre questions à réponse sélectionnée et de deux questions à réponse construite liées à leur expérience de l’évaluation (les réponses ne sont pas notées).
Tout comme les évaluations de 10e année, l’évaluation en littérature de 12e année n’est pas basée sur un cours particulier, mais évalue plutôt les connaissances et les compétences acquises par les élèves dans plusieurs matières, de la maternelle à la 12e année. L’évaluation mesure la capacité des élèves à utiliser leur pensée critique et réflexive et d’analyse pour donner un sens à une variété de types de textes continus et non-continus (par exemple, articles de journaux/magazines, blogs, publications sur les réseaux sociaux, instructions, sites Web, brochures, cartes, tableaux, graphiques) et pour communiquer leurs idées ou celles trouvées dans les textes. Comme pour la 10e année, l’évaluation en littérature de la 12e année est administrée en ligne en trois parties :
Partie A : Cette partie est axée sur un scénario de pensée critique. Les élèves répondent à 10 points de questions à réponse choisie associées aux textes, puis répondent à deux questions de pensée critique à réponse construite : une question d’organisateur graphique et une réponse détaillée liée aux textes.
Partie B : Les étudiants répondent à des questions à réponse choisie d’une valeur de 15 points liées aux textes donnés, puis génèrent une réponse construite dans laquelle ils établissent des liens personnels (exprimant leurs propres connaissances et expériences) associés à l’idée principale de la section. Comme en 10e année, les élèves choisissent l’une des deux « voies » d’écriture pour la réponse écrite détaillée. Une grille d’évaluation commune est utilisée pour noter les réponses des élèves.
Autoréflexion : les étudiants répondent à quatre questions à réponse sélectionnée et à deux questions à réponse construite liées à leur expérience avec l’évaluation, à la manière dont ils pourraient améliorer leurs performances et aux commentaires que les développeurs d’évaluations pourront prendre en compte lors de l’élaboration de futures évaluations (les réponses ne sont pas notées).
Depuis 2021, le ministère de l’éducation de la Colombie-Britannique a collaboré avec son partenaire en technologie d’évaluation, Vretta, pour moderniser la solution de prestation d’évaluations en ligne de l’ÉCF et du programme de graduation, qui comprend l’évolution des fonctions de création, d’enseignement, d’administration, de notation, d’analyse des données et des rapports du cycle d’évaluation. La solution d’évaluation en ligne de l’ÉCF fournit de précieuses informations sommatives et formatives dans le cadre du programme d’évaluation provincial. Cependant, le ministère a également entrepris des plans innovants pour étendre l’utilisation de la solution d’évaluation en ligne à des fins de classe formative. « Bien que le système actuel ait été créé pour offrir des évaluations provinciales, la vision du ministère est d’incorporer des fonctionnalités permettant aux éducateurs d’accéder à des éléments du système afin de fournir des évaluations en classe liées au programme d’études. » La planification de cet outil d’évaluation formative est en cours et est très attendu. Une fois les plans plus définitifs, un prochain article développera cette importante initiative.
Le Dr Jones possède une vaste expérience dans les domaines de l’évaluation pédagogique et de l’évaluation des programmes à grande échelle. Il travaille dans le domaine de l’évaluation depuis plus de 35 ans. Avant de fonder RMJ Assessment, il a occupé des postes de haute direction au sein de l’Office de la qualité et de la responsabilité en Éducation en Ontario, ainsi que dans les ministères de l’Éducation de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique. Dans ces rôles, il était responsable des initiatives liées à l’évaluation des étudiants, des programmes et du curriculum; indicateurs de qualité de l’éducation; planification de l’amélioration des écoles et des conseils scolaires; accréditation scolaire; et des tests provinciaux, nationaux et internationaux. Le Dr Jones a commencé sa carrière comme éducateur aux niveaux primaire, secondaire et postsecondaire. Par la suite, il a été chercheur et cadre supérieur pour une société multinationale fournissant des services de conseil au Moyen-Orient. N’hésitez pas à contacter Rick à richard.jones@rmjassessment.com (ou sur LinkedIn) pour en savoir plus sur les meilleurs pratiques de transition vers un environnement d’évaluation en ligne.
L’auteur souhaite exprimer sa gratitude aux membres de la Student Learning Branch du ministère de l’éducation de la Colombie-Britannique, pour leur examen approfondi de cet article et pour leur suggestions et commentaires des plus utiles.